Il n'y a personne autour de moi ce matin
Je suis entourée de silence
Il s'enroule à mon corps
Il me serre si fort
On dirait que je suis le seul arbre de la fôret
Tous les autres on fuit m'éffaçant d'un trait
Il reste bien quelques brins d'herbes
Il empêche que ma vie ait un goût acerbe
Je garde en moi l'espoir
Qu'un jour ma fôret jaillira du noir
Et qu'enfin ma solitude
Sera source de plénitude