Le soir venu
La noirceur envahit mon horizon.
Le silence se fait lourd,
Laissant place aux souvenirs,
Laissant place à l'angoisse de la solitude.
Pas un seul bruit.
Pour me sortir de cette torpeur,
Qui maintenant me met tout en pleur.
J'ai beau essayer de m'en éloigner,
Mais ma solitude fit vite de m'y ramener,
Si la clarté pouvait se montrer,
Pour que ma vie puisse recommençer !
Et chasser de moi se sentiment si froid,
Qui toute la nuit me hante d'éffroi.